Pourquoi si peu de reconnaissance au travail?

Mais d’où vient ce fort besoin de reconnaissance ?

On ne l’observe pas dans toutes les entreprises, mais, force est de constater que le besoin de reconnaissance fait partie du top 3 des requêtes des collaborateurs en France.

Avant d’aller plus loin, interrogeons-nous sur ce qu’on met derrière ce terme…  Reconnaissance, un vocable troublant  qui, selon le contexte,  a des acceptions philosophiques, psychologiques, juridiques et même militaires!

Quid de la reconnaissance au travail ? Comme j’ai l’habitude de le préciser lors des séminaires que j’anime, dans reconnaissance il y a « connaissance ». Cela pourrait vouloir dire que reconnaître, c’est connaître de nouveau.  Les collaborateurs des entreprises ne souhaitent pas  -et on le comprend !- être des pions, des numéros, dénués de singularité. Ils aspirent, au contraire, à ce qu’on leur porte un intérêt particulier.  Beaucoup déplorent le manque d’écoute de leur manager qui ne sait pas vraiment qui ils sont, et ne cherche pas à le savoir… Reconnaitre, c’est déjà connaitre, c’est-à-dire prendre en considération l’autre, s’y intéresser et, d’une certaine manière, le faire exister.

Quand on parle de reconnaissance, on a trop souvent tendance à associer cette notion à celle de rémunération. Je me garderai bien de dire qu’elle n’en fait pas partie mais je veux simplement souligner que les collaborateurs et les collaboratrices attendent, dans leur quotidien professionnel, bien autre chose.

D’ailleurs, lorsqu’on les interroge au travers d’études ou d’enquêtes, que disent-ils ? Qu’attendent-ils en termes de reconnaissance ?

Pour beaucoup, la reconnaissance, c’est simple comme « bonjour ». Un bonjour qui fait justement trop souvent défaut. Combien de fois ai-je entendu des collaborateurs témoigner en ce sens ? « Mon manager ne dit jamais bonjour » ou peut-être pire encore « mon manager dit bonjour 2 ou 3 fois… par an ! »

Un « bonjour » c’est un peu comme un sourire, ça ne coute rien du tout et pourtant c’est très apprécié. C’est une façon de dire à l’autre, dès le début de la journée « je sais que tu es là, je te considère… ».
Lorsque le grand patron descend dans les étages, c’est aussi à cela qu’on va l’apprécier « il salue toujours tout le monde », « il a un mot gentil pour chacun » « il prend le temps de serrer les mains… ». Enfin, ça, c’est dans le meilleur des cas…

Au-delà du « bonjour » qui est à la fois une marque de politesse mais également déjà un témoignage de reconnaissance, beaucoup revendiquent de recevoir plus souvent des remerciements. « Mon manager ne me dit jamais « merci ». Il me demande parfois des choses dans l’urgence. Je me démène pour bien faire, souvent au prix d’un stress certain. Et je n’ai même pas le moindre merci en retour. »
Rien d’étonnant que ce défaut de reconnaissance génère de la frustration et donc de la démotivation.

Les collaborateurs ont besoin d’être soutenus, encouragés.  Un bon manager est probablement celui qui donne envie à ses équipes d’avancer, de continuer. Et dans bien des cas, promettre une prime (promesse qui parfois ne sera pas tenue !) ne constitue pas en soi un levier suffisant pour déclencher une véritable adhésion.

On peut reprocher aux américains dans un certain nombre de domaines d’être excessifs, certes. Mais on ne peut pas leur enlever leur capacité inégalée à « renforcer positivement » leurs collaborateurs. « You’re great ! Thank you sooo much ! You’re wonderful » Vous imaginez cela en France ? Pour qu’un manager dise un jour à son collaborateur « tu es extraordinaire », il faudrait au minimum qu’il ait sauvé l’entreprise d’un incendie ! Et encore…

Il y a probablement quelque chose de culturel dans cette aptitude à féliciter, à reconnaitre l’Autre dans son efficacité. Sans faire de généralités, je crois qu’on peut affirmer que les français (j’en fais partie !) appartiennent à un peuple de râleurs professionnels… Nous sommes très doués, en effet, pour dire et répéter ce qui ne va pas, un peu moins pour rappeler les points positifs. Heureusement, tout espoir n’est pas perdu. Cela s’éduque !

Certains managers français face à cette demande des collaborateurs s’offusquent même. Ils n’ont pas le temps. Tout va trop vite dans l’entreprise d’aujourd’hui. Et puis, eux non plus n’ont pas droit à cette reconnaissance de la part de leur propre hiérarchie ! Pourquoi donneraient-ils aux autres ce qu’on ne leur donne pas, à eux ?

D’autres, d’ajouter «Je vais pas passer mon temps à les remercier ! Pourquoi le ferais-je ? Ils font leur boulot. Ils sont payés pour ça ! »

Certes, on arrive vite au constat que la reconnaissance, cela peut passer par de petites choses, des comportements un peu plus attentifs au quotidien. Dans certaines entreprises les collaborateurs n’en manquent pas.

Ce qui signifie bien que ce n’est pas une fatalité, mais pour beaucoup d’autres managers, il y a encore du chemin à parcourir pour comprendre que la carotte et le bâton sont des méthodes d’un autre temps…

 

 

 

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