Combien de fois un bébé tombe-t-il, avant de pouvoir marcher?

Vous ne vous êtes jamais posé la question ? Vous voulez savoir ?

Eh bien, voici la réponse…

On estime qu’un bébé tombe en moyenne 2000 fois avant de pouvoir marcher. Vous imaginez quelle persévérance il lui faut ? Malgré les chutes, malgré les pleurs, malgré la frustration et parfois même malgré un sentiment d’humiliation…

 

Maintenant, j’aimerais vous poser une autre question. Elle vous concerne directement cette fois-ci. Après une erreur, un échec, combien de fois réessayez-vous, combien de fois retentez-vous votre chance ? Je cris connaître la réponse… Parfois pas même une seule fois. Vous avez remarqué à quel point on renonce vite ? On se décourage. On se dit qu’on n’y arrivera pas. On laisse tomber.

Vous imaginez un bébé en faire autant ? Vous imaginez un bébé tombant une ou deux fois et se disant « oh non c’est trop compliqué de se tenir debout. Je laisse tomber. Je marcherai à 4 pattes et puis c’est tout ! ». Hé non, il ne le fera jamais. Même si ça lui coûte, il ne renoncera jamais à atteindre l’objectif.

 

Et vous, avez-vous tendance à ne pas renoncer ?

De quelle qualité s’agit-il ? De la persévérance. La persévérance est la capacité à ne pas abandonner trop vite, à maintenir ses efforts, à poursuivre ses actions jusqu’à obtention du résultat. Dans la vie personnelle comme dans la vie professionnelle, on remarque que certain(e)s en sont pourvu(e)s, d’autres non. Et pourtant, cette qualité n’est pas innée. Et heureusement, on peut l’acquérir si on estime en être spontanément dépourvu.

 

Pour mieux comprendre comment fonctionne la persévérance, posons-nous cette double question : qu’est-ce qui fait que je continue et qu’est-ce qui fait que je m’arrête ? Un ressort bien connu dans l’entreprise et qui conditionne toute action ainsi que sa réussite : la motivation. Reprenons l’exemple du bébé qui veut absolument marcher. Quelle est sa motivation ou plutôt quelles sont ses motivations ?

Premier point, il a autour de lui des modèles. Ses parents, toutes les personnes qui l’entourent. Toutes ces personnes sont debout et marchent, pas de raison pour qu’il n’y arrive pas lui aussi… En faisant ces efforts pour y arriver, il travaille en vue d’une forme d’assimilation. Il veut s’intégrer, ressembler aux autres. Et puis, en se dressant il est plus haut, il appréhende différemment le monde qui l’entoure. Il peut attraper des objets qui lui sont inaccessibles au sol. Voilà déjà de bonnes raisons de déployer des montagnes d’énergie et de renouveler les tentatives caduques…

 

Mais il n’y arriverait probablement pas sans le soutien de ceux qui l’entourent, principalement ses parents. Ils encouragent, félicitent, valident les efforts et les progrès. Ils consolent également dans les moments de découragements.

C’est ainsi que nous y sommes tous arrivés… Et même ceux qui ont été très tôt privés de leurs parents, auront eu des guides de substitution. Une personne qui leur aura dit « viens vers moi… » avec pour simple résultat d’atteindre le guide.

 

On avance ou on recule ?

Qu’est-ce qui nous fait avancer, qu’est-ce qui nous fait persévérer en toutes circonstances, dans la vie personnelle comme dans un parcours professionnel  ? Certes notre personnalité joue. Si on a tendance à avoir confiance en soi, à penser qu’on est capable d’y arriver, on ne lâchera pas prise facilement. En revanche, si on a des « croyances négatives » sur sa propre personne, l’entreprise risque d’être plus périlleuse. Combien de fois prononce-t-on, parfois même sans s’en rendre compte, dans notre quotidien des « je suis bête », « je suis nul(le) », « de toutes façons, je n’y arriverai jamais… ». Des pensées négatives qui sont souvent les stigmates d’une enfance dans laquelle on ne nous estimait pas assez, ou du moins on ne nous le montrait pas suffisamment. On ne nous encourageait pas. On nous jugeait. « T’es vraiment pas doué(e) ! », « si tu t’y prends comme ça, t’es pas près d’y arriver… ».

Pourquoi croyons-nous à tout cela ? Parce que nos parents (ou les personnes qui nous ont élevé) sont nos références. Ils savent tous et nous apprenons d’eux. Dans notre esprit d’enfant, ils ne peuvent pas se tromper. Ils ont toujours raison. Par conséquent, ce qu’ils disent est juste. On l’inscrit en soi et on le porte toute sa vie… Sauf si on réussit à s’émanciper de ces croyances et qu’on finit par comprendre qu’ils ont aussi pu se tromper. On se rend compte qu’on est doué et qu’on peut y arriver !

Dur métier que celui d’être parent… Tout parent est capable du meilleur comme du pire.

 

Et dans l’entreprise, ça donne quoi ?

Dans l’entreprise aussi, notre motivation nous porte autant que notre démotivation nous freine…
Sauf si nous sommes rentiers ou prince héritier, a priori nous avons besoin de gagner notre vie. Et le moyen le plus accessible est de travailler. Notre motivation vient de nos besoins fondamentaux matériels : avoir un toit, se nourrir. Et ce n’est pas Abraham Maslow qui me contredirait… Cela suffit à ce qu’on mette le réveil le matin et à ce qu’on se lève mais n’est pas toujours suffisamment pour atteindre tous les objectifs d’une journée.

Dans le monde de l’entreprise aussi il y a ceux qui nous encouragent, qui nous soutiennent et ceux qui contribuent à renforcer nos doutes, à réveiller nos vieilles croyances négatives…

 

Les managers peuvent avoir un impact décisif sur notre motivation. Passent-ils leur temps à nous critiquer, à pointer ce qui ne va pas ou au contraire ont-ils le bon réflexe de toujours mettre en exergue ce que nous avons réussi, les efforts que nous avons déployés, les moyens que nous avons mobilisés pour y arriver (ou non!) ? Tout dépend à qui on a à faire… Un manager qui considère que son rôle est purement et simplement de donner des directives, faire en sorte qu’elles s’appliquent, contrôler les résultats et réprimander s’ils ne sont pas à la hauteur ou un manager coach qui booste ses équipes et accepte que l’échec fait aussi partie des risques et que sans prise de risque on n’avance guère ?

Ce fameux « soutien managérial » est on ne peut plus précieux. Il nous indique qu’on est attendu, pas seulement tenu par la carotte et le bâton mais porté avec bienveillance. Du fait de ces encouragements, on se sent moins seul et l’envie de réussir nous gagne. Et si on est confronté à des obstacles, ce qui est souvent le cas dans notre quotidien professionnel, on continuera néanmoins à agir au lieu de laisser tomber.

Si le manager a un rôle fondamental, il serait regrettable de perdre de vue que la motivation qui soutient notre persévérance peut également être suscitée par d’autres interlocuteurs dans l’entreprise. Un(e) collègue qui vous félicite sur votre prise de parole à l’issue d’une réunion ou qui vous encourage dans un projet que vous menez et qui vous donne du fil à retorde participe aussi au succès de votre entreprise. Même une personne qui dépend de vous sur le plan hiérarchique peut être aussi une source de soutien. Combien de dirigeant(e)s ont trouvé confiance en eux, ont pris les bonnes décisions, n’ont pas renoncé, encouragé(e)s par le regard bienveillant et les paroles réconfortantes de leur assistant(e) ?

 

Personne ne nait superman ou superwoman !

Enfant, adolescent, adulte, à des postes avec peu de responsabilités comme aux sommets de l’entreprise, nous avons toujours besoin de soutien, toujours besoin d’encouragements. Ce n’est pas parce que nous sommes faibles, c’est parce que nous sommes humains.

 

Heureusement, l’entreprise et les mentalités évoluent. L’acceptation de l’échec en est une preuve flagrante. Certes si vous avez fait perdre plusieurs millions d’euros à votre société, peu de probabilités que vous bénéficiiez de son indulgence. Mais pour certains petits échecs du quotidien, si l’on vous aide à les accepter, à considérer que ces échecs ne sont pas vous, qu’ils ne préjugent en rien de la suite, alors on fera toujours de vous des gagnants et vous serez convaincus que vous en êtes un(e).

« Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends » disait Nelson Mandela. « Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi » disait quant à lui Georges Clemenceau.

Voilà de belles philosophies.

Tout le monde devrait écrire ces formules sur un post-it et le coller sur son frigo ou sur son ordinateur !

 

 

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