L’image, le titre vous choquent ?
Et pourtant… les apparences sont parfois trompeuses…
Il n’est pas rare dans la vie personnelle comme dans l’entreprise de se fier à son ressenti.
« Je le sens pas » en parlant de quelqu’un… « Je le sens bien » en parlant d’un événement à venir.
« Tu la sens, cette nouvelle équipe ? »
Des expressions qu’on entend régulièrement pour statuer sur une impression positive ou négative qui nous vient face à des individus ou à des événements qui nous font face.
D’où vient ce ressenti qui nous fait basculer favorablement ou non ? Est-il fiable ?
Peut-on tenir compte de ce qu’on ressent dans les rouages de l’entreprise ?
On met assez peu de temps pour se faire une impression bonne ou mauvaise face à une nouveauté. Une nouvelle collègue, un nouveau manager ? Parfois, quelques heures suffisent pour qu’on soit capable d’énoncer un verdict. « Elle a l’air sympa », « Il a l’air coincé »…. Parfois, on peut même avoir une double impression « il a l’air sympa, mais je sens qu’il ne faut pas s’y fier… ».
S’agit-il d’un jugement ? Même pas. Souvent, on n’a pas encore suffisamment d’éléments pour véritablement juger et le couperet tombe pourtant déjà !
Alors qu’est-ce qui nous permet de lire entre les lignes ? De pouvoir sentir et donc savoir avant les autres ce qui se cache derrière eux ?
L’intuition ?
L’entreprise aussi fonctionne ainsi. Quel recruteur oserait dire qu’il n’y a pas une part d’intuition dans ses choix, autrement dit de subjectivité ? Certes, on nous parle d’entretiens cadrés ou structurés, des entretiens dans lesquels rien n’est laissé au hasard. On sait bien également qu’il existe des grilles qui servent au recruteur à passer à la moulinette le candidat ou la candidate, visant en principe à vérifier l’adéquation entre le besoin et les compétences. Et pourtant, on sait pertinemment qu’il y a quelque chose d’irrationnel, quelque chose qu’on ne prend même pas le temps d’analyser, quelque chose qui s’installe progressivement en nous et qui nous conduit rapidement à trouver une personne agréable, sympathique ou au contraire un ressenti étrange qui nous amène parfois trop vite à estimer qu’on ne se sent pas très à l’aise avec cette personne…
Depuis longtemps, parmi mes différentes activités de coaching, j’accompagne, notamment des cadres et des dirigeants, dans leur repositionnement professionnel et je les aide, en toute logique, à mieux préparer leurs entretiens.
« Je ne passe pas, en entretien… » Cycliquement, c’est une formule que j’entends, laissant supposer qu’il y a « ceux qui passent et ceux qui ne passent pas » … Autrement dit –et ce n’est pas nouveau ! – les compétences ne suffisent pas. A compétences égales, on va souvent choisir celui ou celle qui « dégage » quelque chose qu’on apprécie, qui nous parle, choisir le bon communicant parfois même au détriment des compétences.
Je dois avouer avoir réellement vu beaucoup de candidats être « recalés » parce qu’ils n’étaient pas de bons communicants, parce que le stress « aidant », un masque s’emparait de leur visage, leur faisant oublier qu’ils étaient capables de sourire, de créer du lien… et d’être autre chose que des robots aseptisés racontant leur parcours.
Et le recruteur de conclure une fois de plus « je ne le sens pas… ».
A-t-on raison –qu’on soit recruteur ou non !- de se fier à ses impressions, de faire confiance à cette petite voix intérieure qu’est notre intuition ?
Les points de vue divergent.
Certains nous encouragent à prendre quelques précautions vis-à-vis de nos intuitions… Ils nous incitent même à la méfiance, estimant que, parfois, les intuitions nous jouent des tours.
Ne nous arrive-t-il pas dans certains cas de manquer d’instinct, de ne rien voir venir ? De s’étonner de notre aveuglement ? On croyait pouvoir compter sur telle ou telle personne et puis on se rend compte qu’on a eu tort… On a fait un choix, parce qu’en son for intérieur on sentait que c’était ce qu’il fallait faire et puis, au final, on s’est complètement trompé, fourvoyé… Cela signifierait que les apparences étant par définition trompeuses, notre intuition peut se méprendre…
D’autres, en revanche, revendiquent le fait que si une intuition ne se vérifie pas, c’est qu’en réalité… ce n’était pas une intuition ! C’est qu’on aura été trompé, qu’on aura été victime d’une illusion…
Derrière cette question du ressenti, de l’intuition, de cette petite voix intérieure qui nous parle presque malgré nous, je vois un lien étroit avec la confiance en soi. Lorsque je ressens quelque chose, dois-je me faire confiance ? Suis-je moi-même fiable dans mes prédictions, dans ma capacité à anticiper sur les événements, sur les personnes ?
Peut-être que ceux qui se confortent dans leur propre ressenti font preuve de confiance en eux, au point de penser que leur instinct, dépassant l’analyse, la réflexion et la rationalité, leur permet de pressentir avant les autres…
Peut-être que ce sixième sens, plus ou moins développé selon les individus mériterait d’être développé, travaillé pour devenir vraiment un atout y compris dans le monde de l’entreprise.
Développé ? Ou retrouvé ?
Nul doute que cette intuition était bien plus présente chez nos ancêtres préhistoriques, à une époque où la priorité numéro 1 n’était pas le regard que porte les autres sur soi, ni de se vendre en entretien, mais en revanche, comment préserver sa vie ! En deux mots : manger et … éviter de se faire manger !
L’intuition, ayant ici l’allure d’instinct, permettait de deviner le danger avant qu’il ne soit trop tard, d’anticiper en sachant très vite repérer dans la situation si l’autre nous était favorable ou non, si la situation était périlleuse ou non !
L’évolution nous a progressivement privé de cette faculté. Comme quoi, le progrès se fait parfois au détriment de sens fondamentalement utiles…
Ne resterait-il pas quelque part un homme ou une femme préhistorique pour nous enseigner l’art de l’intuition, pour nous faire comprendre comment ne pas nous tromper ? Pour nous aider à survivre dans cette jungle que devient parfois l’entreprise, aujourd’hui ?
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