Comment avoir confiance en soi?

Comme tout le monde vous aimeriez bien avoir davantage confiance en vous ! Comme tout le monde, vous regardez les autres, certains autres, et vous les enviez…

 

Vous regardez ce collègue qui s’exprime avec tellement de facilité en réunion. Sa voix est calme, posée. Rien à voir avec les tressautements de la vôtre quand vous commencez à vous exprimer. Du moins, quand vous osez le faire…

Et cette collègue ? Vous savez, celle qui a toujours une opinion sur tout et qui n’hésite pas à la partager… Elle ne semble même pas se poser la question avant d’intervenir. C’est si naturel pour elle. Alors que vous, vous hésitez, vous réfléchissez, vous devez prendre votre élan pour participer et donner votre avis, et souvent… vous renoncez !

D’ailleurs, le temps que vous ayez trouvé la bonne formulation dans votre tête, on a déjà changé de sujet !

 

Et ceux qui arrivent à s’imposer frontalement ? Ceux qui arrivent à dire « non » ? Non, ce ne sont pas tous des fanfarons ! Ils ont annoncé qu’ils allaient dire leur façon de penser, à leur manager, à leur direction, au prestataire… et ils le font ! Alors que vous, vous aimeriez bien oser mais… vous avez peur ! Peur des conséquences, peur de ne pas y arriver, peur de vous dégonfler au dernier moment.

 

« Se dégonfler ».

Dans nombre d’expressions relatives à la peur ou à l’audace on va retrouver cette idée d’être « gonflé » ou « dégonflé ». Et par définition, ce qui est gonflé est plein d’air, ce qui nous a renvoie également à l’expression « ne pas manquer d’air » utilisée pour désigner quelqu’un qui a de l’audace.

À la moitié du XIXème siècle apparaît déjà cette expression « être gonflé », raccourci de l’expression « être gonflé d’audace », puis avec le temps -et notamment avec l’apparition du pneumatique !-, on dira aussi « être gonflé à bloc », ce qui signifie plein de ressources et d’énergie pour faire face à la route mais également, au figuré, pour faire face à l’adversité. Quelqu’un qui est « gonflé » c’est quelqu’un qui dispose d’une ressource vitale essentielle, l’air, pour pouvoir avancer. Voilà pourquoi on dit aussi « il ne manque pas d’air ». Alors que celui qui est « dégonflé » est précisément celui qui n’est pas apte à prendre la route dans les meilleures conditions, autrement dit, qui n’est pas opérationnel, performant.

 

Curieusement, dans certaines situations, où l’on aimerait bien s’imposer, avoir confiance en soi, alors qu’a priori tout semble se nicher au niveau psychologique, c’est une sensation bien physique qui nous envahit et nous paralyse.

On a le souffle coupé (donc, on manque d’air !), le cœur s’accélère, les mains moites et le sentiment que le sol se dérobe sous nos pieds !

 

On aimerait bien agir mais on manque parfois de culot !

« Avoir du culot » ?

 L’expression remonte au XIIIème siècle. Le culot désigne déjà le « derrière » d’un objet, c’est à dire sa partie inférieure, sa base, ce sur quoi repose l’objet, comme par exemple le culot d’une bouteille. Plus le culot est solide, plus l’objet est stable, moins il risque de perdre l’équilibre !

 

Si on revient à ces contextes dans lesquels on aimerait bien se sentir plus fort, on constate que non seulement on manque d’air, mais également d’assise ou d’aplomb, comme si nos jambes ne nous soutenaient pas suffisamment. Comme si notre socle physiologique, notre ancrage était susceptible de nous trahir, ne nous permettant pas de trouver le calme, la sérénité, la solidité indispensables pour affronter la situation.

 

La confiance en soi serait-elle purement et simplement une aptitude physique à agir, réagir au moment où on le souhaiterait ?

 

Nous n’irons pas jusqu’à là. Il y a bien au départ des peurs qui nous freinent et nous paralysent. Ces peurs sont psychologiques même si elles se traduisent par des comportements souvent physiques à l’origine de manifestations physiologiques.

 

Ces peurs peuvent revêtir des visages différents. Peur de ne pas y arriver, peur de ne pas être à la hauteur, peur de l’échec, peur de décevoir, peur des conséquences de ce qu’on va faire, peur de ce qu’on va dire… Paradoxalement, il y a aussi des peurs liées à des résultats positifs ! La peur de réussir, ça existe ! Car si l’on agit et qu’on réussit, il va y avoir des changements et chacun le sait, le changement, et la part d’inconnu qu’il porte, est susceptible d’être appréhendé.

 

Ces peurs nous ralentissent ou pire, nous empêchent d’avancer.

Elles s’appuient souvent sur une propension à l’anticipation, une tendance à rationnaliser à l’excès, à se projeter de façon négative. Force est de constater que celui qui ose, c’est souvent celui qui ne réfléchit pas trop. La réflexion, précieuse en ce qu’elle nous permet de mesurer le pour et le contre devient, malgré nous, l’ennemie de l’action. « Fonce ! » nous dit-on parfois, lorsqu’on nous sent enlisés dans des tergiversations qui ne sont pas propices à faire évoluer notre situation.

 

Peut-être est-ce cela avoir confiance en soi. Suivre son intuition, et agir vite.

Cette notion de rapidité est essentielle. Elle distingue ceux qui vont inlassablement examiner la problématique sous tous les angles et parfois s’en tenir là et ceux qui vont, un peu moins s’appesantir sur les tenants et les aboutissants et prendre des risques.

Seules les situations « de vie ou de mort » nous rendent à peu près égaux face à cette confiance. On est bloqué en étage élevé. Le feu embrase l’immeuble. Si on ne saute pas sur le tapis mis en place par les pompiers, on va finir grillé comme des sardines ! On saute !

Des toboggans ont été mis en place pour évacuer l’avion, on n’a jamais été fan des attractions foraines, mais là, on n’a guère le choix. La boule au ventre, en criant ou en fermant les yeux, peut-être les trois à la fois, on va s’abandonner. On se lance !

 

Comment avoir confiance en soi ?

En travaillant sur deux registres : sur le mental et sur le physique.

Essayer de comprendre nos peurs, de les analyser est essentiel. Les identifier, en parler, les mettre à plat. C’est une façon de les désacraliser, de les cerner et quelque part déjà de les apprivoiser.

De quoi a-t-on peur réellement ? De ce qu’on va faire ou dire, ou de la suite ?

On peut aussi s’appuyer sur sa mémoire. On a tous connu des situations qui, sur le moment, semblaient insurmontables. Et puis, on a réussi. En les dépassant, en les contournant, souvent avec le temps. Et avec du recul, on se dit souvent qu’on a bien eu tort de s’en faire à ce point. C’est vrai que lorsqu’on est au pied de la montagne et qu’on doit la gravir, c’est parfois impressionnant… Mais lorsqu’on est passé de l’autre côté et qu’on s’est éloigné de quelques centaines de kilomètres, la montagne devient un gros caillou et parfois disparaît même à l’horizon !

 

Pour avoir confiance en soi, il faut parfois se situer en aval ! Ce qui m’impressionne aujourd’hui quelle place lui accorder dans 5 ans, dans 20 ans ? Aujourd’hui, je n’en dors plus la nuit, dans 20 ans, j’aurais peut-être totalement oublié !

 

Il est judicieux parallèlement de travailler sur le registre physique. Puisque la peur d’agir a des incidences sur notre état physiologique, il est nécessaire de renforcer ce dernier. Réapprendre à bien respirer peut s’avérer déterminant. En respirant mieux, peut-être qu’on pourrait, comme d’autres « ne pas manquer d’air ! ». Indispensable aussi de renforcer son ancrage corporel. Cela s’apprend.

 

Enfin, la confiance en soi vient souvent du regard de l’Autre.  Si vous chantez, seul, sous votre douche, vous avez une grande confiance en vous ! Essayez la même chanson devant 500 personnes, vous verrez ! Vous êtes pourtant toujours la même personne, la chanson est la même chanson et pourtant, le résultat risque d’être bien différent !

La présence de l’Autre déclenche chez nous des émotions qu’il nous faut apprendre à dompter.

Renforcer sa confiance en soi, c’est travailler sur son rapport à l’autre et finalement, comme souvent, dans les relations humaines, tout est question de communication !

 

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