Et si le confinement allait changer votre vie future…

Vous avez sûrement remarqué que votre vie a pris une tournure singulière depuis une semaine. Le confinement a modifié votre quotidien. Vous devez respecter de nouvelles règles et en respectant ces nouvelles règles (ce qui est évidemment indispensable pour votre salut mais également pour celui des autres) votre existence a basculé.

Vous vous êtes rendu compte que parfois l’instinct, la peur étaient plus forts que la raison. Certains comportements de défense, de protection, d’anticipation ont pris le dessus. Vous vous êtes rué la semaine dernière dans votre supermarché habituel et vous avez fait le plein. Vous avez acheté des produits de première nécessité, des produits dont vous n’aviez pas l’intention de manquer. Peut-être n’avez-vous pas cédé tout de suite à la tentation. Peut-être avez-vous même critiqué ceux qui se livraient à ces actes incontrôlés, les avez-vous trouvés inconséquents et puis avez-vous fini par les imiter au nom du sacro-saint principe « on sait jamais ». Enfin, peut-être faites-vous partie de ceux qui ont préféré tout gérer de chez eux, en commandant sur Internet et en se faisant livrer ou encore de ceux qui sont partis… en disant « là-bas, on sera mieux… ».

 

Agir malgré soi

Nous avons parfois des comportements irrationnels. Comme si quelque chose nous poussait à agir, malgré nous. Cela nous a été répété plusieurs fois, nous sommes en guerre… Notre ennemi n’a pas d’arme, il n’est visible qu’au microscope et pourtant il rode, partout autour de nous.

Pour certains, au début, tout cela était très exagéré. Le temps passant, ils se sont ravisés. Et puis, on ne vit pas la même chose quand on est touché de loin ou de près. Si vous avez été légèrement affecté par le Covid-19 en ayant un rhume et des courbatures durant quelques jours, vous ne le considérez pas comme un fléau. Si, en revanche, vous avez perdu un être qui vous est cher, vous n’avez pas tout à fait la même perception. Et on le comprend.

 

Outre le fait qu’il nous oblige à vivre autrement, le virus a modifié notre rapport aux autres. Dès le premier jour de confinement, vous avez sûrement remarqué l’énorme besoin de communiquer des gens autour de vous. Le vôtre aussi. Un peu comme si l’on décidait de ne plus fumer et que l’envie s’en faisait ressentir au quintuple, comme si on décidait d’entreprendre un régime et que la faim était grandissante dès les premières heures. De l’interdiction nait le manque. Vous ne pouviez plus rencontrer les autres, il vous fallait impérieusement leur parler. Vous ne pouviez plus sortir, il vous fallait, par tous les moyens de communication d’aujourd’hui sortir de chez vous ou y faire entrer les autres.

Vous avez sûrement reçu des vidéos, des photos, des exploitations parodiques en tous genres de la situation présente. Ces messages, le plus souvent reçus sur votre téléphone, c’était déjà une façon de favoriser un nouveau mode de communication. Dédramatiser la situation en étant capable d’en faire un sujet de rire ou de sourire. Se dire qu’on était tous dans la même galère… Communiquer. Dans communiquer, il y a « commun ». Communiquer c’est bien le fait de mettre en commun, soit de partager. Dans ces premiers moments d’isolement, c’était le premier réflexe. Finalement, le contraire de ce que l’on vivait. On nous demandait de rester chez nous, d’avoir le moins de contacts sociaux par jour et notre premier réflexe fut -à distance pour la majorité- de démultiplier les échanges, les contacts !

 

Comment vont-ils ?

Vous vous êtes aussi mis à vous préoccuper du sort de vos proches car, par définition, ils ne sont pas tous sous votre toit. Là encore, vous avez fait chauffer votre portable… Vous avez enchainé les appels, les sms, les whatsup avec ou sans vidéo… Et depuis, vous continuez à prendre des nouvelles. En prenant des nouvelles des autres, vous tentez de rester en contact avec l’extérieur, de vous évader virtuellement. Bien sûr, vous prenez sincèrement des nouvelles de ceux qui vous sont chers, mais c’est aussi de vous dont il s’agit. C’est votre façon de continuer à exister, de sortir de chez vous, de maintenir les liens, de montrer que vous êtes là. D’exister.

Une des formules que l’on entend le plus ces derniers temps, c’est probablement « prends soin de toi ». Fais attention à toi, recommande-t-on aux autres… Et dans ces quelques mots, tout est résumé. Cela veut dire « ne sors pas », « ne touche à rien », protège-toi et protège les autres, protège moi, aussi… Respecte les consignes, ne te mets pas hors la loi…

 

Un virus en soi n’a pas beaucoup de mérites. Mais la situation qu’il engendre, elle, peut en avoir.

Nous aider à nous recentrer sur l’essentiel. Sur les relations qu’on a avec les autres. Sur celles qui comptent. Nous ne vivons pas tous de la même façon le confinement, certes, parce que nous sommes tous différents mais surtout parce que nous n’avons pas tous la même faculté de nous retrouver face à nous-mêmes. Je ne parle pas de ceux qui ont choisi (ou non) d’être confinés seuls chez eux. La plupart des personnes sont chez elles avec un nombre réduit d’individus. Beaucoup appréhendent. On ne se le dit pas forcément, mais on se pose la question. Va-t-on tenir ? A-t-on fait le bon choix ? On appréhende les tensions possibles avant même d’en entrevoir les prémices. Car on sait que, parfois, même en compagnie des personnes avec qui l’on partage son quotidien, même avec des personnes avec qui l’on s’entend bien, la situation peut dégénérer…

 

Vous avez tous vécu cette situation où vous aviez décidé de partir en vacances avec des proches (famille ou amis) en espérant que tout se passe bien et malheureusement constatant au bout de quelques jours la dégradation du climat. Parfois, vous aviez du mal à vivre au même rythme, parfois du mal à vous organiser ou à prendre des décisions collégiales… Et tout cela terminant dans certains cas en pugilat !

On dit souvent que c’est un test, pour un couple naissant par exemple, les premières vacances. Se retrouver jour et nuit ensemble. Ça passe ou ça casse.

 

Qu’est-ce que je peux faire ? Je sais pas quoi faire…

Et puis on cherche à s’occuper… S’occuper c’est aussi s’évader. On regarde des films, des vidéos, des photos… On fait chauffer le petit écran, expression bien désuète vu la taille des téléviseurs aujourd’hui !

On ressort aussi les livres, on se plonge dans des univers qu’on avait quittés depuis longtemps… On se met à cuisiner. Raisonnablement, car on a tous conscience que, restant enfermer toute la journée, on risque fort de faire des moments de collations une de nos occupations favorites. Et l’on pressent que la prise de poids n’est pas loin même si on s’évertuent par tous les moyens de trouver une activité physiques. Les repas. Ils rythment nos journées. Un peu comme dans l’avion, sur un long courrier… Tous les moyens sont bons pour faire passer le temps. Dormir, regarder des images, manger… Ce n’est même pas par faim qu’on attend le plateau repas, c’est parce que tout à coup on nous propose une activité qui constitue une sorte d’étape temporelle.

Celles et ceux qui travaillent à la maison ressentent un peu moins cette sensation de vide. Ils continuent à être investis d’une mission. Ce n’est pas forcément facile, surtout quand on n’a pas l’habitude de travailler dans un autre cadre, quand il y a du monde autour de soi, quand il faut se concentrer voire s’isoler quand le téléphone sonne… Mais cela a le mérite de nous maintenir non seulement dans un rythme mais également dans un sentiment d’utilité.

 

Pour les autres, le questionnement est plus présent. En étant moins occupé, on a davantage le temps de « cogiter ». Ces moments d’introspection peuvent être bénéfiques mais aussi déstabilisants. On se pose des questions sur la suite. On ne sait pas combien de temps cela va durer… On se pose des questions économiques… Sur son emploi, sur son entreprise, sur son business… et plus largement sur l’économie du pays et les retombées inéluctables.

Alors pour ne plus penser, pour éviter d’être face à soi-même, on s’occupe comme on peut. On s’intéresse aux autres. On essaie de faire passer le temps. Le temps. Plus on aimerait qu’il passe vite et plus il semble sournoisement nous faire remarquer sa présence.

Mais s’il ne s’agissait que du temps, d’un temps prédéfini, délimité, tout serait différent.

 

Or ce qui est source d’inquiétude c’est l’incertitude. Si on nous disait, le 22 mai, tout sera fini. Il n’y aura plus de pandémie, votre vie reprendra comme avant… On prendrait sûrement son mal en patience en faisant confiance à l’échéance. Mais nous sommes loin de vivre les choses ainsi. Nous ne savons pas. Nous espérons. Nous attendons. Nous vivons au rythme des chiffres. De leur évolution. Au rythme des annonces. Des durcissements des mesures. De ce qui se passe à l’extérieur de nos frontières, dans tout le pays, dans notre ville, dans notre rue…

 

 

Non, un virus n’a rien de positif en soi. Cependant, tentons de tirer le meilleur de cette période (avons-nous un autre choix?). Ce qu’elle nous révèle sur nous-mêmes, sur les autres, sur nos relations, sur nos envies, sur nos raisons de vivre.

Qui sait, peut-être que pour bon nombre d’entre-nous, loin de nous avoir fait stagner, malgré les apparences, cette période étrange nous aura permis de faire un pas en avant…
Peut-être nous faut-il un peu de recul pour nous en rendre compte. Peut-être faut-il pour cela attendre la « libération »…

 

En attendant, continuez à vous occuper… Continuez à vous occuper des autres et de vous ! Continuez à nourrir le temps plutôt qu’à le meubler. J’espère vous y avoir aidé un peu… par ce temps de lecture !

Et bien sûr, continuez à … prendre soin de vous !

 

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