Comment ne pas perdre ses moyens?

Perdre ses moyens. Tout le monde semble concerné par cette difficulté. Ou presque…

Beaucoup d’entre vous cherchent une solution pour que ça ne leur arrive pas !

 

 

« Perdre ses moyens » ou ne pas paniquer…

Essayons dans un premier temps d’en comprendre le sens. « Perdre ses moyens » signifie très clairement qu’à un moment précis on se retrouve déposséder de ce qui nous appartenait. Pour « perdre ses moyens », il faut bien les avoir eus au préalable !

Donc nous disposerions de moyens, des compétences, des connaissances, une « capacité à » et à un instant T, plus rien, disparus les moyens, envolés ! Vous avez beau regarder autour de vous, impossible de remettre la main dessus !

 

C’est ce qui arrive à certaines personnes lorsqu’elles interviennent en public et qu’elles ont subitement le sentiment d’être vides, de perdre leurs forces et même leur contenu. On en oublie parfois le fil de sa pensée, ce qu’on voulait dire, on a un blanc, un trou de mémoire… On est fort embarrassé de ne plus remettre la main sur un mot clef… sur le nom d’une personne avec qui on travaille depuis 10 ans… C’est fâcheux !

 

 

Les étudiants connaissent bien ces situations, même les plus sérieux ! Les voilà devant l’examinateur sans pouvoir aligner deux mots. Ils savent, pourtant. Ils ont révisé. Et néanmoins, rien ne sort. Ils sont subitement frappés d’amnésie, provisoirement anesthésiés. Dans la plupart des cas, un examinateur habitué à ce genre de réactions, et doté d’un minimum d’humanité, trouvera les mots pour dédramatiser la situation et permettre à l’étudiant concerné de montrer sa vraie valeur.

 

Perdre ses moyens, c’est parfois tout simplement perdre sa voix !

On a ce sentiment douloureux face à un public qui attend avidement de nous entendre de ne plus disposer de ce fabuleux instrument qui nous permet de communiquer…

Et si, par chance, on le retrouve, après s’être maintes fois raclé la gorge (ce qui, soit dit entre nous, est fortement déconseillé avant une prise de parole !), on ne peut s’empêcher de constater que l’émission de son est devenue pénible et que les premiers mots semblent tressauter, comme un vieux véhicule qui peine à démarrer…

 

La préparation suffit-elle ?

 

Ce qui est quand même étrange, c’est qu’on avait tout bien préparé ! Le professionnel avait rôdé sa présentation ; il avait même peut-être pris le soin de la répéter à plusieurs reprises… L’étudiant aussi avait consciencieusement appris tout ce qu’il était en mesure d’ingurgiter et pourtant, au moment fatidique, tout semble s’être évaporé !

 

Et évidemment, c’est toujours au moment où on en a le plus besoin que nos moyens décident de prendre quelques vacances.

La vie est mal faite. Vous ne trouvez pas ?

C’est quand même terriblement injuste de manquer d’énergie quand on en a besoin, d’oxygène quand on a besoin de respirer et de l’usage de nos jambes quand on a besoin de marcher !

 

Que nous arrive-t-il vraiment dans ces moments où nos atouts nous abandonnent ?

 

Premier constat, on ne perd pas ses moyens quand on est tout seul !

Comme je le dis souvent, il est plus facile de chanter seul sous la douche que devant une salle de 500 personnes ! Et pourtant, la chanson, c’est toujours la chanson et vous, vous êtes toujours vous !

Mais l’élément dérangeant dans toutes ces situations, c’est l’Autre. Le regard de l’autre. On notera tout de suite que ce regard peut être bienveillant ou non, ça ne change pas toujours la donne. Ce que je crains avant tout, c’est d’être exposé au regard de l’autre. Et cette exposition a tendance à provoquer chez la plupart des individus des projections négatives. Lors de mes séances d’accompagnement individuel, une des phrases que j’entends le plus souvent c’est « j’ai peur du jugement de l’autre… ». Comme si à chaque fois qu’on ouvre la bouche et quels que soient ses interlocuteurs, on se trouvait devant un jury implacable qui n’attend qu’une chose : nous juger. Et nous condamner, ça va de soi !

 

 

Avoir peur…

 

Nous sommes alors victimes de différentes peurs qui nous assaillent et qu’on a du mal à maitriser. Derrière la peur de l’Autre se cache également la peur de ne pas être apprécié. Si on rate notre intervention, on craint consciemment ou inconsciemment de baisser dans l’estime de l’autre, qu’il ne nous trouve pas à la hauteur, qu’il soit déçu par notre prestation et que cela joue à l’avenir sur l’appréciation qu’il portera sur nous.

 

Au-delà encore de ces peurs qui nous ralentissent ou nous paralysent se trouve peut-être une des peurs vitales et fondamentales des êtres humains : la peur de ne pas être aimé.

 

Qui oserait dire qu’il ou qu’elle n’aime pas être apprécié(e) ?

Qui s’aventurerait à prétendre qu’il ou qu’elle s’en fiche d’être reconnu(e) comme « quelqu’un de bien » ?

Difficile de contester, au fond, qu’on existe souvent par le regard de l’autre. On se sent drôle quand les autres rient de nos plaisanteries, on se sent beau lorsque quelqu’un d’autre nous le dit. Non, miroir mon beau miroir, tu ne suffis pas toujours !

 

Les autres sont là, en face de nous, prêts à nous entendre (pas forcément à nous juger donc !) et c’est nous qui avons peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas réussir !

 

Réussir. Tout est là. La peur de ne pas y arriver, la peur de l’échec, c’est sans doute ce qui nous fait perdre nos moyens.

 

D’ailleurs, on pourrait même rajouter une notion d’intensité. Plus j’ai envie de réussir, plus j’estime que je n’ai pas le droit à l’erreur, plus le moment est important, plus… je perds mes moyens.

 

 

L’enjeu

 

Cela est probablement dû à un élément clef qui souvent régit notre existence : l’enjeu.

L’enjeu, ce sont les conséquences. Positives ou négatives. Si je ne suis pas à la hauteur durant mon oral d’examen, je serai mal noté et je vais rater l’examen. Premier enjeu ! Mais ce n’est pas tout… Si je rate l’examen, je devrais le repasser, ou encore, je vais rater mon année, ou peut-être que je vais faire des mécontents autour de moi, mes parents par exemple… En plus, ils m’avaient promis une récompense suprême, je vais passer à côté… Autant d’enjeux différents qui viennent polluer l’individu et contrarier ses moyens… 

 

Dans le monde professionnel, c’est exactement pareil. Si je rate ma présentation : on ne me trouvera pas convaincant, on estimera que je ne suis pas digne d’occuper le poste que j’occupe, on hésitera à me faire confiance…

Mais aussi, mon équipe ne va pas adhérer (un peu gênant pour un manager), l’entreprise entière doutera de ma légitimité (un peu embêtant pour un chef d’entreprise), mon client ne sera pas convaincu (désastreux pour un commercial), je ne représenterai pas dignement l’entreprise (préoccupant pour les porte-paroles de l’entreprise), on estimera que je ne peux pas progresser (toute personne qui s’exprime dans le cadre professionnel !).

 

Mais pourquoi cet enjeu (ou ces enjeux) ne nous booste-t-il pas ?

Dans un monde mieux fait, il suffirait qu’il y ait un enjeu pour que je sois au meilleur de ma forme avec toutes mes capacités actives ! Regardez les sportifs, c’est ce qui leur arrive souvent lorsqu’ils ont une compétition à gagner ! Souvent, mais pas toujours… Ne les entend-on pas fréquemment parler de leur « mental », de leur préparation psychologique qui va bien au-delà de leurs compétences techniques et physiques ?

 

Et vous, avant une prise de parole, comment vous préparez-vous ?

Que mettez-vous en place pour être particulièrement performant ?

J’entends souvent dire : « la préparation est essentielle », « je prépare bien mes interventions », « c’est important de bien connaître son sujet pour être à l’aise » …

Pour se rassurer, pour être plus à l’aise… Peut-être. Mais pour le reste…

 

 

Cette préparation est loin de suffire, pour preuve tous ceux qui me disent chaque jour « j’ai raté ma présentation (ou mon intervention ou mon examen) et pourtant j’avais bien préparé… »

 

Eh oui, vous aviez bien préparé le contenu, les slides, la documentation, le sujet… mais vous avez peut-être oublié de préparer le plus important : vous !

 

 

 

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