Et maintenant, on fait quoi?

Bientôt la vie va reprendre. Comme avant… ou presque.

 

Nous sortons progressivement d’une période inédite avec l’espoir (pourvu qu’il soit fondé) de ne plus revivre ce genre de situations, même si certains alertent déjà sur la récurrence de futurs épisodes similaires…

 

Au début, on se disait que c’était grave, certes, mais que ça n’allait pas durer. Cela méritait bien un petit effort. Rester enfermé chez soi quelques semaines (le premier confinement) et tout rentrerait dans l’ordre. Mais la liste des personnes endeuillées s’est allongée, la précarité s’est creusée, les violences dans certains foyers ont explosé, et le virus n’a pas été endigué. Le premier confinement, qui semble désormais bien loin a constitué la première étape de cette nouvelle expérience existentielle. Une sorte de Loft à l’échelle nationale. Tout se passe à la maison, le meilleur comme le pire.

 

Un vécu inégal

Avouons que tout le monde n’a pas vécu cette situation de la même façon. Certains ont travaillé encore davantage, d’autres plus du tout… Beaucoup d’entreprises qui, de par le passé, n’encourageaient pas le télétravail, n’ont pas eu d’autre choix que de le permettre voire de l’obliger. Elles ont dû se rendre à l’évidence… Leurs préjugés consistant à croire qu’en télétravail un collaborateur travaillerait moins étaient très largement infondés. Elles ont d’ailleurs souvent pu constater que la réalité était à l’opposé. Cela s’est fait parfois au détriment des collaborateurs, qu’on a souvent entendu dire qu’ils travaillaient encore davantage en étant chez eux !

 

Le temps est passé. Il a fallu s’adapter. Constamment. L’État, les entreprises ayant compris qu’on ne viendrait pas à bout de ce satané virus en quelques mois, l’activité a dû reprendre. Tant bien que mal. Avec un stop and go pas toujours très confortable voire désastreux pour certaines professions.

Nous avons vécu avec le virus. Certains se sont mariés, d’autres séparés, certains ont perdu leur travail, d’autres ont été recrutés… Des enfants sont nés et auront vu, dès la première fois de leur existence, des visages masqués, sans bouche… Des amitiés sont nées, d’autres ont pris fin. Nous avons ressenti des émotions, parfois, souvent, à distance…

Nous avons pris conscience. Conscience de ce que nous vivions, de ce que nous étions, de ce qui nous manquait dans ce que nous avions… Nous nous sommes mis à regarder notre vie de haut. Pas avec mépris non, de haut comme si nous en étions à la fois les acteurs, les auteurs et les metteurs en scène.

Oui, le temps, ainsi, est passé…

 

Et demain ?

La perspective du « déconfinement » (tiens c’est marrant, le mot est surligné en rouge sur mon fichier word, preuve que le dictionnaire a parfois un métro de retard…) tant attendu, le vrai, est proche. Certes, rien ne sera jamais vraiment comme avant, mais on va s’en rapprocher. On va retrouver ses collègues, avec qui on a échangé par sms, téléphones ou autres zooms… On va être obligé d’avoir une tenue vestimentaire totale. Finie la moitié de look. Celle réservée à la caméra et celle avec les pantoufles sous la table…

Une forme de délivrance, de soulagement.

Ne nous leurrons pas, avant la crise, beaucoup d’individus ne se réjouissaient pas spécialement d’aller travailler… Et puis, un phénomène inattendu s’est produit. Se rendre sur son lieu de travail a fini par manquer à la majorité. Marre d’être enfermé, marre d’être à la maison mal installé, marre de s’abimer les yeux devant les écrans… Marre des réunions virtuelles même si elles permettaient parfois, en coupant la caméra, d’avancer son repassage…

 

Soulagement de sortir de cette longue période d’incertitude et pourtant encore et toujours du stress… L’inconnu et le stress font bon ménage. Et cette reprise, salutaire et souhaitée, est empreinte d’interrogations… Nous ne savons pas encore quels seront les impacts de l’année écoulée (et des premiers mois de celle en cours) sur celles qui vont suivre. On se doute bien qu’on parlera bientôt davantage de la crise économique que de la crise sanitaire…

Les retrouvailles avec notre lieu de travail, nos collègues qui nous ont -parfois- tant manqués. Notre train-train quotidien, qui sans être toujours exaltant, était finalement plus rassurant que la perspective d’attraper le virus ou de le transmettre à des proches vulnérables…

 

Le changement s’accompagne

De quoi demain sera fait ? Qui se pose la question ? Les Directions d’entreprise ? Les RH ? Les managers ? Chacun d’entre nous.

 

Le coach que je suis -dans une attitude positive inhérente à la fonction!- vous encouragerait volontiers à tirer le positif de ce que vous avez vécu (je ne parle évidemment pas des personnes endeuillées dans leur chair). Qu’avez-vous surmonté ? Quelles sont vos grandes victoires ? Ou les petites, celles du quotidien. Qu’avez-vous décidé de ne plus faire ou de vous mettre à faire ?

 

Le coach que je suis, encourage aussi les entreprises à ne pas penser que cette nouvelle transition va se faire « comme si de rien n’était… ». Ceux qui le croient risquent vite de déchanter. Tout changement nécessite un accompagnement, quelqu’en soit la forme. Les managers ont un rôle déterminant à jouer dans cette reprise d’activité en présentiel, et leur soutien individuel et collectif auprès des collaborateurs s’avèrera crucial. Mais ces mêmes managers ont eux-mêmes besoin d’être soutenus, écoutés, accompagnés…

 

Mettre en place des groupes de travail, des ateliers (bien-être/ sophrologie/ relaxation…), faire appel au coaching, tous les moyens sont bons pour faciliter ce retour à la « normale ». Car de la réussite de ce passage dépend l’avenir des entreprises et le bien-être des collaborateurs et collaboratrices qui les font exister.

 

Prenez soin des autres.

Prenez soin de vous.

 

 

Vous souhaitez accompagner vos managers, coacher vos dirigeants, mettre en place des ateliers pour le bien-être de vos collaborateurs, remettre en place des formations ?

 

Contactez-moi !

 

Frédéric LEVY

contact@frederic-levy.fr

06 13 07 30 98

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